Document sans nom

Kinescalade sur Facebook
menu pathologie

main / poignet :

ténosynovite

tendinopathie des fléchisseurs

rupture de poulie

entorse du doigt

déchirure des lombricaux

arrachement digital

syndrome du canal carpien

coude / avant-bras:

épitrochléïte

épicondylalgie

syndrome des loges

épaule :

conflits de l'épaule

luxation de l'épaule

genou / cheville :

entorse du genou

lésion méniscale

entorse de la cheville

rachis :

lombalgie

cervicalgie



bibliographie

mémoires

conférences

tests






L’épitrochléïte

Définition

L’épitrochlée désigne la région interne du coude, là où les tendons des fléchisseurs des doigts et du poignet s’insèrent (fig 1).


Fig 1: Localisation de l'épitrochlée

Epitrochléïte signifie tendinite de cette région.
Le mot tendinite fait appel à une atteinte inflammatoire de la structure tendineuse. Il est actuellement reconnu que ce terme est la plupart du temps utilisé à tord pour désigner une tendinose, c’est-à-dire une atteinte dégénérative par micro rupture du tendon. L’état inflammatoire n’est qu’une conséquence.

L’apparition est progressive, au départ une simple gêne qui disparaît avec l’échauffement. Puis, si elle n’est pas prise en charge, persistance et augmentation des symptômes.

Douleur à la palpation, à l’étirement et à la contraction.

Mécanisme lésionnel

La mise en contrainte excessive (en volume et en intensité) des tendons épitrochléens (comme tout autre tendon) conduit à leur dégénérescence.

Les sollicitations en force maximale des fléchisseurs des doigts et du poignet, tirent inexorablement sur l’insertion au niveau du coude.

L’inertie des réceptions de jeté augmente encore les chocs sur l’accroche.

L’accumulation de contraintes sans récupération complète, la persistance de contractures entre les séances contribuent par une mauvaise re-vascularisation de la région à sa dégénérescence.

De nouveau, il faut bien prendre en compte cette notion que la répétition d’un geste est néfaste pour les structures.

Prévention

Correction technique :
Ne pas tendre complètement le coude pendant la musculation.
Ne pas trop lester.

Correction de la planification :
Ne pas cumuler trop de charge ni de volume.
Programmer régulièrement des temps de repos.
La qualité de l’entraînement est plus importante que la quantité.
Correction de la préparation physique :
Échauffement rigoureux.

Progressivité dans l’augmentation des charges d’entraînement.                     

Étirements des muscles fléchisseurs des doigts et du poignet systématiquement après chaque séance (fig 2).


Fig 2: Etirement des muscles fléchisseurs des doigts et du poignet

Soins

Glaçage par massage au glaçon, 3 fois par jour jusqu’à disparition des douleurs.
Application d’un gel anti-inflammatoire après chaque glaçage pendant 7 jours maxi (consulter la notice).
Si les symptômes persistent plus d’une semaine consulter un médecin du sport et se faire prescrire des séances de rééducation.
Une prise en charge précoce par des professionnels évite de sombrer dans la chronicité.

Document sans nom

Partenaires :










Contact - Auteurs - mentions légales
©copyright kinescalade®, Jocelyn-William LOUBRIAT - 2000-2010